Les derniers compte-rendus
Le Bolchoï au cinéma – Légende d’Amour (26 octobre)
Au fil des retransmissions sur grand écran, on ne peut s’empêcher d’être bluffé par la capacité de la troupe du Bolchoï à faire rêver, émouvoir et éblouir. C’est encore le cas avec la reprise de Légende d’Amour (1961) de Youri Grigorovitch.
Rain – Anne Teresa De Keersmaeker (matinée du 25 octobre)
Quand les danseurs de l’Opéra de Paris dansent Rain d’Anne Teresa De Keersmaeker, c’est très beau et un peu long, mais Léonore Baulac illumine la scène de sa présence.
Le Bal des Vampires au Théâtre Mogador
Avec la version musicale du Bal des Vampires au Théâtre Mogador, Roman Polanski restitue la magie du film qui lui a ouvert les portes d’Hollywood.
Soirée Lander – Forsythe (24 septembre)
Une programmation mixte pas forcément bien assortie pour la soirée de rentrée, marquée par la prise de rôle magistrale d’Héloïse Bourdon dans Etudes de Lander tandis que la mécanique Forsythe, même si très bien dansée, est un peu monotone.
Gala des Etoiles du XXIème siècle au Théâtre des Champs Elysées (12 septembre)
Dans l’attente de la rentrée du Ballet de l’Opéra de Paris, le Gala des Etoiles, dérivatif idéal pour les amateurs en mal de danse classique?
Limb’s Theorem – William Forsythe – Ballet de l’Opéra de Lyon (6 septembre)
L’automne chorégraphique à Paris sera sous le signe de William Forsythe. Première étape au Théâtre du Châtelet avec le Ballet de l’Opéra de Lyon dans Limb’s Theorem.
Notre Dame de Paris – Paquette / Pagliero / Hoffalt (13 juillet)
Fin de saison à l’Opéra Bastille. Finalement, on prend goût au Notre Dame de Paris de Roland Petit qui nous fait redécouvrir des facettes moins policées d’une troupe qui a l’air de beaucoup s’amuser dans ce registre.
Les Etés de la Danse – San Francisco Ballet – Balanchine/ Van Manen/ Robbins (12 juillet)
Le San Francisco Ballet prend ses quartiers d’étés pour trois semaines à Paris. Au programme notamment, les classiques américaines (Balanchine et Robbins) interprétés par une troupe dont la diversité est la richesse.
Nicolas Le Riche quitte l’Opéra de Paris
Dure saison pour les balletomanes : les adieux de danseurs du Ballet de l’Opéra rattrapés par la limite d’âge de 42 ans se succèdent. Cette année aura vu les départs d’Agnès Letestu, d’Isabelle Ciaravola, de Christophe Duquenne et enfin de l’étoile peut-être la plus emblématique de la maison, Nicolas Le Riche.
Notre Dame de Paris – Bullion / Renavand / Bezard (5 juillet)
Au tour de Stéphane Bullion, Alice Renavand, Audric Bezard et Florian Magnenet de s’emparer de Notre Dame de Paris. Un spectacle qui s’apprécie comme un roman feuilleton aux images colorées.
Autour du ballet
En attendant le Parc – Rencontre avec Laurent Hilaire
Laurent Hilaire a présenté le Parc, le « classique » d’Angelin Preljocaj, lors des Jeudis de Bastille, à l’occasion de sa reprise pour les fêtes de fin d’année.
Concours Annuel du Corps de Ballet de l’Opéra – Femmes (9 novembre)
Des promotions logiques au sein du corps de ballet féminin de l’Opéra à l’occasion du concours annuel. Amandine Albisson et Sae Eun Park poursuivent leur trajectoire ascendante.
Rencontre Convergences Teshigawara – Le Riche (12 octobre)
En avant première du prochain programme contemporain de ballet, Teshigawara – Brown – Kylian (31 octobre – 14 novembre), une séance de travail réunissant le chorégraphe japonais Saburo Teshigawara et Nicolas Le Riche.
Au fil du blog
Le Bolchoï au cinéma – La Mégère Apprivoisée (24 janvier)
Avec la Mégère Apprivoisée, Jean-Christophe Maillot a offert au Bolchoï un classique instantané extrêmement moderne à bien des égards mais s’inscrivant également très respectueusement dans la tradition de la troupe.
Mats Ek – From Black to Blue (10 janvier)
Avec From Black to Blue, le Théâtre des Champs Elysées offrait une supposée dernière occasion de voir sur scène des oeuvres de Mats Ek.
Le match des documentaires sur la danse: Relève et Bolshoi Babylon
Quand des chaînes à péage (la française Canal + et l’américaine HBO) s’emparent de la danse, cela donne des documentaires assez différents des formats habituels.
La Bayadère – Shapran / Kimin / Bourdon (21 décembre)
Trio royal pour mon dernier ballet de l’année: Kristina Shapran et Kim Kimin, artistes invités du Mariinsky, étaient accompagnés d’Héloïse Bourdon pour une Bayadère de haut vol.
Un musical pour les fêtes : Cats ou Singin’ In The Rain?
A l’occasion des fêtes de fin d’année, deux « musicals » dans la grande tradition anglo-saxonne se disputent les faveurs du public parisien. Le Théâtre Mogador et Stage Entertainment ont dégainé Cats tandis que le Châtelet propose Singin’ In The Rain. Analyse comparative.
La Bayadère – Gilbert / Marchand / Barbeau (14 décembre)
La réunion imprévue du duo Dorothée Gilbert – Hugo Marchand dans la Bayadère s’annonçait prometteuse après une superbe Histoire de Manon au printemps.
Christopher Wheeldon / Wayne McGregor / Pina Bausch (7 décembre)
Les triple bills se suivent et se ressemblent cette saison à l’Opéra Garnier. Cette troisième mouture réunissant deux entrées au répertoire de Christopher Wheeldon et de Wayne McGregor et la reprise du Sacre du Printemps version Pina Bausch se veut un hommage à Pierre Boulez, un fil conducteur bien ténu.
La Bayadère – Gilbert / Heymann / O’Neill (3 décembre)
Deux étoiles parisiennes de stature internationale, Dorothée Gilbert et Mathias Heymann, entourées d’une jeune garde brillante : il ne manquait pas grand chose à la Bayadère du 3 décembre pour être parfaite, juste un soupçon d’alchimie entre Nikiya et Solor.
3ème étage – Classiques du XXIème siècle à Neuilly-sur-Seine (15 novembre)
3ème étage, la troupe “bis” de jeunes talents de l’Opéra menée par Samuel Murez, se produit à l’occasion de galas hors les murs. Retour sur leurs représentations à Neuilly-sur-Seine, avec, en tête d’affiche, le toujours épatant François Alu.
Concours Annuel du Corps de Ballet de l’Opéra – Femmes (3 novembre)
Des concours qui se suivent et se ressemblent malheureusement pour Héloïse Bourdon. L’exercice annuel a permis de conforter les orientations de Benjamin Millepied en terme de distribution, à l’exception notable de Letizia Galloni.