Soirée Thierrée / Shechter / Pérez / Pite (24 mai)
Trois créations et une reprise pour un programme contemporain branché à Garnier. Sentiments mitigés.
Trois créations et une reprise pour un programme contemporain branché à Garnier. Sentiments mitigés.
Le traditionnel concours avec son suspens, ses coups du sort et ses polémiques s’est fait attendre cette saison. Déplacé de novembre à mars, il reste un des sommets dans l’agenda du balletomane qui se respecte.
30 minutes de scène, de vrais décors, de belles lumières et des distributions étoilées : la soirée consacrée aux danseurs chorégraphes de l’Opéra de Paris était une formidable opportunité pour Sébastien Bertaud, Simon Valastro, Bruno Bouché et Nicolas Paul de présenter leur travail.
La saison en cours est résolument contemporaine, et la soirée consacrée à deux chorégraphes américains, Merce Cunningham et William Forsythe, est sans doute la plus exigeante de celles qui nous ont été proposées depuis un an.
Une première journée de concours sans grande surprise. Des promotions attendues pour Germain Louvet et Paul Marque et l’excellence classique à l’honneur.
Le plaisir de la danse au rendez-vous de la première soirée de la saison dominée par le Défilé du Ballet et la création de Crystal Pite, The Seasons’ Canon.
Pour sa première saison de Directeur de la Danse, Benjamin Millepied avait « recruté » William Forsythe en tant que chorégraphe associé. Cette collaboration se matérialise par un programme rassemblant trois œuvres du chorégraphe, dont la création d’une nouvelle pièce Blake Works I, un événement chorégraphique qui passe presque inaperçu en cette fin de saison.
Quatuor majeur pour la dernière distribution de Giselle avec Myriam Ould-Braham, Mathias Heymann, François Alu et Hannah O’Neill.
Un couple surprise, Léonore Baulac et Mathias Heymann, était à l’affiche le 10 avril. La danse de Mathias Heymann est plus brillante que jamais pour sa prise de rôle en Roméo et le partenariat impromptu s’est avéré une grande réussite.