
Soirée Peck – Balanchine (02 juillet)
L’héritier Justin Peck côtoie le maître Balanchine dans une soirée haute couture très new-yorkaise qui clôture la saison chorégraphique à l’Opéra Bastille.
L’héritier Justin Peck côtoie le maître Balanchine dans une soirée haute couture très new-yorkaise qui clôture la saison chorégraphique à l’Opéra Bastille.
Une répétition à l’amphithéâtre Bastille a permis de promouvoir auprès des spectateurs assidus l’entrée au répertoire du ballet de l’Opéra de Paris d’un nouveau Balanchine, un ballet romantique abstrait sur le Brahms – Schoenberg Quartet.
Giselle est de retour sur la scène du Palais Garnier après une longue absence. Amandine Albisson, très distribuée, ajoute un nouveau rôle à son répertoire, tandis que Stéphane Bullion retrouve un grand rôle classique après une longue disette.
Le premier programme de 2016 est pour le moins éclectique puisqu’il réunit un des chantres de la non danse, Jérôme Bel, à Benjamin Millepied et Jerome Robbins, qui sont associés pour la 2ème fois de la saison.
Pour l’ouverture de sa première saison pilotée entièrement en solo, Benjamin Millepied a choisi une programmation qui est le reflet de son cheminement personnel. Sa nouvelle création côtoie des oeuvres de Balanchine et Robbins pour une soirée d’inspiration new- yorkaise.
Pour présenter le premier ballet de la saison, Thème et Variations de George Balanchine, on retrouvait Benjamin Millepied en personne et les deux premiers danseurs Valentine Colasante et François Alu pour une répétition dynamique.
Le dernier ballet de la saison, l’Anatomie de la Sensation chorégraphié par Wayne McGregor, permet à quelques individualités, dont Hugo Marchand et Laura Hecquet, de donner vie à un classicisme contemporain un peu glaçant.
Avec le triangle amoureux Baptiste-Garance-Nathalie incarnés par Stéphane Bullion, Amandine Albisson et Mélanie Hurel, les Enfants du Paradis se savourent différemment.
C’est le ballet mythique qui remplit les salles. Le Lac de Cygnes version Noureev est de retour à Paris: Ludmila Pagliero, Mathias Heymann et Karl Paquette constituaient le trio de haut vol de la première distribution.