La Fille mal gardée – le double rendez-vous de Colas (6 juillet)
Eléonore Guérineau a remplacé avec beaucoup de cran Myriam Ould-Braham en cours de représentation aux côtés de Josua Hoffalt, brillant Colas.
Eléonore Guérineau a remplacé avec beaucoup de cran Myriam Ould-Braham en cours de représentation aux côtés de Josua Hoffalt, brillant Colas.
Pour se sentir en vacances, rien de tel qu’une représentation de la Fille Mal Gardée, un ballet qui sied particulièrement bien aux danseurs de l’Opéra, avec François Alu en amoureux malicieux, Muriel Zusperreguy en paysanne dégourdie et Takeru Coste en mère dragon hilarante.
Avec ses Récits du Royaume des Songes, Josua Hoffalt fait ses armes de metteur en scène en proposant un spectacle inspiré par le Lac des Cygnes et la Belle au Bois Dormant, qui revisite avec humour ces classiques, servi par François Alu et Hugo Vigliotti déchaînés.
Dans la lignée de Graines d’Etoiles et First Position et autres La Danse à tout Prix, un documentaire norvégien suit trois aspirants danseurs, Lukas, Syvert et Torgeir dans leur apprentissage et la préparation du concours qui va décider de leur vie d’artiste.
Avec le triangle amoureux Baptiste-Garance-Nathalie incarnés par Stéphane Bullion, Amandine Albisson et Mélanie Hurel, les Enfants du Paradis se savourent différemment.
En adaptant pour le ballet, le chef d’oeuvre de Marcel Carné, les Enfants du Paradis, José Martinez recrée, pour le temps d’un spectacle, la magie d’un Paris du spectacle disparu dans l’enceinte de l’Opéra Garnier.
Faire oublier la technique pour embarquer le spectateur dans un tourbillon d’émotions, c’est ce que Dorothée Gilbert, Hugo Marchand et François Alu ont réussi lors de la dernière de l’Histoire de Manon.
Au travers de ses adieux à l’organisation millimétrée, Aurélie Dupont laisse percer derrière la grande ballerine le futur cadre dirigeant du ballet de l’Opéra.
Visite des coulisses de l’Opéra Bastille, Roberto Alagna en répétition et une séance de travail du prochain ballet à l’affiche, les Enfants du Paradis: la programmation de Tous à l’Opéra était riche et passionnante.