La Bayadère – Gilbert / Marchand / Barbeau (14 décembre)
La réunion imprévue du duo Dorothée Gilbert – Hugo Marchand dans la Bayadère s’annonçait prometteuse après une superbe Histoire de Manon au printemps.
La réunion imprévue du duo Dorothée Gilbert – Hugo Marchand dans la Bayadère s’annonçait prometteuse après une superbe Histoire de Manon au printemps.
Les triple bills se suivent et se ressemblent cette saison à l’Opéra Garnier. Cette troisième mouture réunissant deux entrées au répertoire de Christopher Wheeldon et de Wayne McGregor et la reprise du Sacre du Printemps version Pina Bausch se veut un hommage à Pierre Boulez, un fil conducteur bien ténu.
Deux étoiles parisiennes de stature internationale, Dorothée Gilbert et Mathias Heymann, entourées d’une jeune garde brillante : il ne manquait pas grand chose à la Bayadère du 3 décembre pour être parfaite, juste un soupçon d’alchimie entre Nikiya et Solor.
3ème étage, la troupe “bis” de jeunes talents de l’Opéra menée par Samuel Murez, se produit à l’occasion de galas hors les murs. Retour sur leurs représentations à Neuilly-sur-Seine, avec, en tête d’affiche, le toujours épatant François Alu.
Des concours qui se suivent et se ressemblent malheureusement pour Héloïse Bourdon. L’exercice annuel a permis de conforter les orientations de Benjamin Millepied en terme de distribution, à l’exception notable de Letizia Galloni.
Intéressante soirée contemporaine à l’Opéra avec trois oeuvres de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker, une soirée dominée par l’intensite poético-romantique de la Nuit Transfigurée.
La saison cinématographique du Bolchoï a débuté le 11 octobre avec le ballet romantique par excellence, Giselle, permettant aux spectateurs de découvrir un pan plus intimiste de son répertoire, assez éloigné du ballet à grand spectacle qui est sa marque de fabrique sur la scène internationale.
La répétition publique de la Bayadère dirigée par Florence Clerc a permis de se faire une petite idée de l’association de Myriam Ould-Braham et de François Alu.
Anne Teresa De Keersmaeker prend ses quartiers d’automne à l’Opéra. Retour sur la répétition publique du 10 octobre qui présentait une des pièces de la soirée, Quatuor n°4 de Bartók.