Quelques impressions sur la représentation du samedi 30 juin.
Deuxième distribution pour moi, après la distribution étoilée du 21 juin.
Alors que le couple Ould-Braham/Hoffalt jouait sur le registre du charme et de l’espiéglerie adolescente, Muriel Zusperreguy et Florian Magnenet ont l’assurance de deux jeunes gens prêts à s’installer dans la vie. Les alarmes de la Mère Simone (Aurélien Houette) ne semblent donc pas très fondées.
Sans doute moins brillants dans leurs solos, le couple principal nous fait partager un amour serein et sûr de triompher dans leurs pas de deux.
S’il est difficile de rivaliser avec Josua Hoffalt qui était éblouissant de maestria technique le 21 juin (élévation incroyable des sauts, rapidité de rotation), Florian Magnenet est très à son aise dans le pas de deux du ruban qu’il conduit avec autorité ainsi que dans les passages lents où il nous fait admirer sa superbe ligne. Sa stature et son physique de «prince» font qu’il focalise l’attention dès qu’il est sur scène, et qu’il efface un peu ses partenaires, ce qui n’est pas forcément dans l’esprit du ballet.
Muriel Zusperreguy incarne une Lise beaucoup moins « chipie » que celle de Myriam Ould-Braham. Elle apparaît presque plus raisonnable que sa mère, et on imagine que la fille désobéissante va se transformer en une épouse docile.
Allister Madin s’est taillé un beau succès auprès du public dans le rôle d’Alain.
Globalement, j’ai plus apprécié la représentation du 21/06 : c’était la première fois que je voyais le ballet et il y avait le plaisir de la découverte, plus le casting idéal pour chaque rôle.

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