Des concours qui se suivent et se ressemblent malheureusement pour Héloïse Bourdon. L’exercice annuel a permis de conforter les orientations de Benjamin Millepied en terme de distribution, à l’exception notable de Letizia Galloni.
Intéressante soirée contemporaine à l’Opéra avec trois oeuvres de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker, une soirée dominée par l’intensite poético-romantique de la Nuit Transfigurée.
Pour l’ouverture de sa première saison pilotée entièrement en solo, Benjamin Millepied a choisi une programmation qui est le reflet de son cheminement personnel. Sa nouvelle création côtoie des oeuvres de Balanchine et Robbins pour une soirée d’inspiration new- yorkaise.
A l’occasion de la journée des abonnés, Benjamin Millepied a dévoilé quelques passages de sa nouvelle création pour le Ballet de l’Opéra de Paris, Clear, Loud, Bright, Forward.
John Neumeier clôture son voyage chorégraphique de 40 ans en compagnie de l’oeuvre de Gustav Mahler avec la création du Chant de la Terre pour le ballet de l’Opéra de Paris.
Au fil des distributions de ce Casse-Noisette de Noël, l’Opéra de Paris se découvre un réservoir prometteur de princes de ballet, derrière un chef de fil incontestable, Mathieu Ganio. En lice, Germain Louvet et Hugo Marchand.
Premier concours de l’ère Millepied: pas de révolution mais quelques ajustements. Des promotions incontestables pour Léonore Baulac, Hannah O’Neill et Laura Hecquet, et des regrets pour Héloïse Bourdon.
Quand les danseurs de l’Opéra de Paris dansent Rain d’Anne Teresa De Keersmaeker, c’est très beau et un peu long, mais Léonore Baulac illumine la scène de sa présence.
D’une distribution à l’autre, les impressions varient sur le programme Balanchine – Millepied.