La très courte série de soirées Ratmansky – Robbins – Balanchine – Peck est un nouveau volet du parcours dans l’histoire de la danse classique américaine que Benjamin Millepied a dessiné au cours des deux saisons qu’il a programmées.
Trio royal pour mon dernier ballet de l’année: Kristina Shapran et Kim Kimin, artistes invités du Mariinsky, étaient accompagnés d’Héloïse Bourdon pour une Bayadère de haut vol.
Les triple bills se suivent et se ressemblent cette saison à l’Opéra Garnier. Cette troisième mouture réunissant deux entrées au répertoire de Christopher Wheeldon et de Wayne McGregor et la reprise du Sacre du Printemps version Pina Bausch se veut un hommage à Pierre Boulez, un fil conducteur bien ténu.
La soirée Balanchine – Millepied, c’est un peu le programme champagne de la saison, l’alliance de l’élégance et du bon goût à la française avec le glamour et le sens du spectacle américains. On est là pour célébrer la danse et admirer pléthore d’étoiles sur 2 grandes partitions de la musique française.
Hasard de la programmation de fin d’année 2012, 3 documentaires en illustrent les étapes depuis la formation jusqu’aux premières années de professionnalisme.
C’était la distribution attendue avec impatience par les balletomanes, et pourtant aucune étoile à l’affiche mais deux brillants sujets, Mathilde Froustey et Pierre-Arthur Raveau.
Soirée Balanchine à l’Opéra de Paris avec une pluie d’étoiles.
Aurélie Dupont et Nicolas Le Riche brillent dans le pas de deux de Agon. Emmanuel Thibault est particulièrement émouvant dans le rôle du Fils Prodigue face à une impitoyable Agnès Letestu.