Giselle – Pagliero / Paquette (08 juin)
La prise du rôle de Giselle à Paris marquait pour Ludmila Pagliero le retour dans un grand ballet narratif, aux côtés toujours rassurants de Karl Paquette.
La prise du rôle de Giselle à Paris marquait pour Ludmila Pagliero le retour dans un grand ballet narratif, aux côtés toujours rassurants de Karl Paquette.
Giselle est de retour sur la scène du Palais Garnier après une longue absence. Amandine Albisson, très distribuée, ajoute un nouveau rôle à son répertoire, tandis que Stéphane Bullion retrouve un grand rôle classique après une longue disette.
Maguy Marin revient à l’Opéra après une création sous l’ère Noureev pour présenter une pièce créée en 2002, Les Applaudissements ne se mangent pas, un ballet-réflexion sur les sociétés latino-américaines au vingtième siècle marquées par les dictatures militaires.
Intéressante soirée contemporaine à l’Opéra avec trois oeuvres de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker, une soirée dominée par l’intensite poético-romantique de la Nuit Transfigurée.
Le dernier ballet de la saison, l’Anatomie de la Sensation chorégraphié par Wayne McGregor, permet à quelques individualités, dont Hugo Marchand et Laura Hecquet, de donner vie à un classicisme contemporain un peu glaçant.
En adaptant pour le ballet, le chef d’oeuvre de Marcel Carné, les Enfants du Paradis, José Martinez recrée, pour le temps d’un spectacle, la magie d’un Paris du spectacle disparu dans l’enceinte de l’Opéra Garnier.
John Neumeier clôture son voyage chorégraphique de 40 ans en compagnie de l’oeuvre de Gustav Mahler avec la création du Chant de la Terre pour le ballet de l’Opéra de Paris.
La soirée Paul/Rigal/Lock, complétée par une création de Benjamin Millepied, remplit le créneau annuel de l’Opéra du programme mixte contemporain tendance. On en ressort un peu groggy, malgré une concentration importante d’étoiles sur scène.
Variation sur le thème d’un ballet oublié de 1866, la Source de Jean-Guillaume Bart est un ballet précieux qui trouve naturellement sa place dans l’écrin du Palais Garnier. D’une distribution à l’autre, le ballet poétique porté par Ludmila Pagliero devient une aventure exotique avec une star nommée François Alu.